Quand des murs commencent à « se monter », c’est souvent qu’il est déjà trop tard.
A Gaza en Palestine, à Melila en Espagne, plus récemment au Botswanna, le montage de murs constitue des faits de société de plus en plus répandus.
En république Tchèque, le maire fait ériger un mur pour séparer les Tziganes du reste de la population. Les Tziiganes se révoltent et le pays se divise.
On a toujours de bonnes raison de faire un mur avec ou contre son voisin, qu’est-ce qui fait peur chez lui, que protégeons nous que nous ne voulons pas partager ?
La pratique des murs n’est pas interdite, elle se généralise.
La France n’est pas épargnée par ce mouvement très « tendance », au « Valfouré » à Mantes la Jolie, les jeunes voient leur quartier rapidement s’entourer d’une clôture sur tout son périmètre.
Les murs se montent quand on ne peut plus ni s’entendre ni se parler, construits sur le mal-vivre, ils se grandissent de l’exclusion.
Seul un projet générateur d’échanges peut les « prévenir » et en venir à bout.
Cette thématique du Mur pourrait constituer le socle d’un projet à fort potentiel de communication et à vocation de renforcement d’un tissu social en voie de détérioration.
La vie quotidienne de la population française varie en fonction du contexte économique et social, et comme nous ne venons pas du même endroit, et n’avons plus tous la même origine, notre environnement est devenu multiculturel avec autant de sensibilités différentes.
La méconnaissance de l’autre peut venir constituer « le » mur.
A la « faveur » de la crise, les populations peuvent aussi se replier sur elles-mêmes.
Parfois la coupure d’un quartier par une artère, une route peut constituer une véritable mutilation ; « ce mur » peut nous rendre sourd aux mots des autres, et quand on ne peut plus s’entendre, on ne se parle plus. A bas donc, les murs !